L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme substitut ou « modèle », pour mieux comprendre la physiologie d'un organisme et ses réponses à divers facteurs (alimentation, environnement, agents pathogènes) ou substances (pour en tester, vérifier ou évaluer l'efficacité, l'innocuité ou la toxicité), et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'Homme.

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  • L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme substitut ou « modèle », pour mieux comprendre la physiologie d'un organisme et ses réponses à divers facteurs (alimentation, environnement, agents pathogènes) ou substances (pour en tester, vérifier ou évaluer l'efficacité, l'innocuité ou la toxicité), et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'Homme. Pour des raisons de taille, d'accumulation de connaissances, de standardisation, de prix et de temps, la très grande majorité des expérimentations animales se font sur des rongeurs. La souris commune étant de mieux en mieux connue au point de vue génétique, son usage augmente plus que celui des autres espèces, mais il existe d'autres animaux vertébrés ou invertébrés utilisés comme organismes modèles. L'expérimentation animale est une pratique controversée, certaines personnes pensant qu'on fait ainsi souffrir des animaux, sans apporter aucun bénéfice ni pour eux, ni pour les humains. selon un sondage Ipsos de 2003, 64 % des Français sont plutôt ou tout à fait défavorables à l'expérimentation animale, le chiffre montant à 85 % pour une interdiction de celle-ci si des méthodes substitutives existent. Ce dernier point est d'ailleurs déjà mis en vigueur par la réglementation européenne et française qui interdit l'utilisation d'animaux en recherche si d'autres méthodologies existent. Le chiffre descend à 60 % d'opinions favorables à une interdiction de l'expérimentation animale relative aux cosmétiques. D'autres sondages donnent des indications sur l'opinion du public sur le sujet de l'expérimentation animale en ce qui concerne le domaine médical. Un sondage IPSOS réalisé en 2007 pour le Gircor, indique que 69 à 77 % des Français sont favorables à l'usage de l'expérimentation animale pour lutter contre les maladies graves. 51 % désapprouvent toute expérimentation sur les chiens et les singes, même si cela peut aider à résoudre des problèmes de santé pour les humains, selon l'Eurobaromètre 2010, alors que seulement 18 % désapprouvent l'expérimentation sur souris si cela doit régler des problèmes de santé. Cependant, les institutions scientifiques et autorités affirment la nécessité d'avoir recours à cette méthodologie pour garantir le progrès scientifique et médical. Selon un rapport de la Commission européenne, 11,5 millions d'animaux ont été utilisés en 2011 par les 27 États membres, dont 80 % de lapins et de rongeurs. La directive européenne sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques a été révisée et mise à jour en 2010 sous le code Directive 2010/63/UE. Elle affirme le principe des 3R qui demande que l'utilisation d'animaux soit remplacée, réduite et améliorée autant que possible. Elle impose un examen critique des projets d'étude sous l'angle bénéfice pour la recherche et contrainte pour les animaux et la publication de résumés non-techniques. Elle impose des conditions d'hébergement minimales. Le développement des méthodes alternatives est encouragé de différentes façons. Tous les États membres ont transposé cette directive dans leur réglementation. (fr)
  • L’expérimentation animale consiste à utiliser des animaux comme substitut ou « modèle », pour mieux comprendre la physiologie d'un organisme et ses réponses à divers facteurs (alimentation, environnement, agents pathogènes) ou substances (pour en tester, vérifier ou évaluer l'efficacité, l'innocuité ou la toxicité), et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'Homme. Pour des raisons de taille, d'accumulation de connaissances, de standardisation, de prix et de temps, la très grande majorité des expérimentations animales se font sur des rongeurs. La souris commune étant de mieux en mieux connue au point de vue génétique, son usage augmente plus que celui des autres espèces, mais il existe d'autres animaux vertébrés ou invertébrés utilisés comme organismes modèles. L'expérimentation animale est une pratique controversée, certaines personnes pensant qu'on fait ainsi souffrir des animaux, sans apporter aucun bénéfice ni pour eux, ni pour les humains. selon un sondage Ipsos de 2003, 64 % des Français sont plutôt ou tout à fait défavorables à l'expérimentation animale, le chiffre montant à 85 % pour une interdiction de celle-ci si des méthodes substitutives existent. Ce dernier point est d'ailleurs déjà mis en vigueur par la réglementation européenne et française qui interdit l'utilisation d'animaux en recherche si d'autres méthodologies existent. Le chiffre descend à 60 % d'opinions favorables à une interdiction de l'expérimentation animale relative aux cosmétiques. D'autres sondages donnent des indications sur l'opinion du public sur le sujet de l'expérimentation animale en ce qui concerne le domaine médical. Un sondage IPSOS réalisé en 2007 pour le Gircor, indique que 69 à 77 % des Français sont favorables à l'usage de l'expérimentation animale pour lutter contre les maladies graves. 51 % désapprouvent toute expérimentation sur les chiens et les singes, même si cela peut aider à résoudre des problèmes de santé pour les humains, selon l'Eurobaromètre 2010, alors que seulement 18 % désapprouvent l'expérimentation sur souris si cela doit régler des problèmes de santé. Cependant, les institutions scientifiques et autorités affirment la nécessité d'avoir recours à cette méthodologie pour garantir le progrès scientifique et médical. Selon un rapport de la Commission européenne, 11,5 millions d'animaux ont été utilisés en 2011 par les 27 États membres, dont 80 % de lapins et de rongeurs. La directive européenne sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques a été révisée et mise à jour en 2010 sous le code Directive 2010/63/UE. Elle affirme le principe des 3R qui demande que l'utilisation d'animaux soit remplacée, réduite et améliorée autant que possible. Elle impose un examen critique des projets d'étude sous l'angle bénéfice pour la recherche et contrainte pour les animaux et la publication de résumés non-techniques. Elle impose des conditions d'hébergement minimales. Le développement des méthodes alternatives est encouragé de différentes façons. Tous les États membres ont transposé cette directive dans leur réglementation. (fr)
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